Editorial n°2
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Editorial n°2
MDP sort un second opus.
Le lecteur y trouvera des contributions ayant toujours une volonté de voir et de penser le monde différemment. Jamais comme le meilleur des mondes possibles. Et pas non plus de cette nouvelle sorte de pensée catastrophiste qui croit nous révéler les véritables raisons du mal civilisationnel pour mieux nous les faire accepter. Plus que le consensus, c'est la gestion d'un dissensus de façade qui est notre ennemi intime. Suivre la moutonnerie médiatique, consentir à ce qu'on nous montre et ce qu'on nous dit, et collaborer, même le plus passivement, à cette paix de la prétendue évidence du « monde réel », sont devenus le lot commun et quotidien de n'importe qui. Nous osons échapper au pire en nous opposant à cette triple résignation : en essayant de donner du sens.
Ceci dit, il nous fallait du temps pour digérer toute la mauvaise soupe de l'actualité et remettre le couvert. D'ailleurs, le lecteur verra qu'il n'est pas beaucoup question d'actualité ici, mais plus d'une approche décalée et malvenue du temps présent. De toute façon, MDP n'a pas à s'imposer la forme d'une publication régulière, encore moins l'exigence de coller aux « questions de société ». Ce serait se plier à des impératifs avec lesquels nous n'avons rien à faire.
Si exigence il y a, c'est celle d'une pluralité d'insistances individuelles, autant dans la forme que dans le contenu, qui témoignent d'un rapport au monde qui se cherche encore : certains ont porté leur attention sur des expériences personnelles ou locales, quelques uns ont voulu travailler de manière plus conséquente sur un thème particulier, ou encore, d'autres sont descendus dans la rue pour l'investir, etc. Tout cela donne une trame commune qui veut éviter les pièges de la facilité et continuer de s'interroger sur ce qu'il nous est (permis et) possible de vivre.
MDP sort un second opus – un journal pour toi et pour n'importe qui.
Le lecteur saura se faire son idée.
Le lecteur y trouvera des contributions ayant toujours une volonté de voir et de penser le monde différemment. Jamais comme le meilleur des mondes possibles. Et pas non plus de cette nouvelle sorte de pensée catastrophiste qui croit nous révéler les véritables raisons du mal civilisationnel pour mieux nous les faire accepter. Plus que le consensus, c'est la gestion d'un dissensus de façade qui est notre ennemi intime. Suivre la moutonnerie médiatique, consentir à ce qu'on nous montre et ce qu'on nous dit, et collaborer, même le plus passivement, à cette paix de la prétendue évidence du « monde réel », sont devenus le lot commun et quotidien de n'importe qui. Nous osons échapper au pire en nous opposant à cette triple résignation : en essayant de donner du sens.
Ceci dit, il nous fallait du temps pour digérer toute la mauvaise soupe de l'actualité et remettre le couvert. D'ailleurs, le lecteur verra qu'il n'est pas beaucoup question d'actualité ici, mais plus d'une approche décalée et malvenue du temps présent. De toute façon, MDP n'a pas à s'imposer la forme d'une publication régulière, encore moins l'exigence de coller aux « questions de société ». Ce serait se plier à des impératifs avec lesquels nous n'avons rien à faire.
Si exigence il y a, c'est celle d'une pluralité d'insistances individuelles, autant dans la forme que dans le contenu, qui témoignent d'un rapport au monde qui se cherche encore : certains ont porté leur attention sur des expériences personnelles ou locales, quelques uns ont voulu travailler de manière plus conséquente sur un thème particulier, ou encore, d'autres sont descendus dans la rue pour l'investir, etc. Tout cela donne une trame commune qui veut éviter les pièges de la facilité et continuer de s'interroger sur ce qu'il nous est (permis et) possible de vivre.
MDP sort un second opus – un journal pour toi et pour n'importe qui.
Le lecteur saura se faire son idée.
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